Discussion:À la claire fontaine

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

Autre version[modifier le code]

Je connais cette chanson dans une autre version (ci-dessous) où l'interprète est une femme qui a refusé un bouquet de roses que lui offrait son ami Pierre.
Lorsqu'on la chante, on prononce toutes les fins de mots, de sorte qu'y alternent des vers de sept "syllabes prononcées" terminant par /e/ et des vers de six "syllabes prononcées" terminant par /é/.
Sur http://www.rassat.com on trouve les paroles et la musique de trois variantes de cette chanson populaire :

Voici la version que je connaissais :

À la claire fontaine
M'en allant promener
J'ai trouvé l'eau si belle
Que je m'y suis baignée.

Il y a longtemps que je t'aime,
Jamais je ne t'oublierai.

Sous les feuilles d'un chêne,
Je me suis fait sécher.
Sur la plus haute branche,
Un rossignol chantait.

Il y a longtemps que je t'aime,
Jamais je ne t'oublierai.

Chante, rossignol, chante,
Toi qui a le cœur gai.
Tu as le cœur à rire...
Moi je l'ai à pleurer.

Il y a longtemps que je t'aime,
Jamais je ne t'oublierai.

C'est pour mon ami Pierre
qui ne veut plus m'aimer

Pour un bouquet de roses
Que je lui refusai...

Il y a longtemps que je t'aime,
Jamais je ne t'oublierai.

Je voudrais que la rose
Fût encore au rosier,
Et que mon ami Pierre
Fût encore à aimer...

Il y a longtemps que je t'aime,
Jamais je ne t'oublierai.

Version québécoise de la chanson[modifier le code]

J'aimerais beaucoup avoir des sources sur l'utilisation de cette chanson comme chant de résistance. Quoique j'aime l'idée, c'est la première fois que je vois cette affirmation. --Philippe42 (discuter) 30 novembre 2015 à 03:44 (CET)[répondre]

Il semble que cette chanson soit antérieure au XVe siècle en France. Il existerait plus de 500 versions différentes (la plus fameuse variation etant celle du sexe du chanteur: on parle soit d'un ami Pierre, soit d'une douce amie). Cette ronde, devenue comptine puis chanson à ramer est devenue semble-t'il un temps l'hymne Québécois... de 1842 à 1880 avant d'être remplacée par un "Ô canada", chanté en français et en anglais, plus consensuel.

Le refrain est différent et le rosier va à la mer...

A la claire fontaine, m'y allant promener, J'ai trouvé l'eau si claire, que je m'y suis baignée. le refrain : Coupez le bois, chauffez le four, Dormez la belle, il n'est point jour. Sous les feuilles d'un chêne, je me suis fait sécher, Sur la plus haute branche, un rossignol chantait. Chante rossignol, chante, toi qui as le coeur gai, Tu as le coeur à rire, moi je l'ai à pleurer. J'ai perdu ma maîtresse sans l'avoir mérité, Pour un bouquet de roses que je lui refusais. Je voudrais que la rose fut encore au rosier, Et que le rosier même fût à la mer jeté.

et encore une autre version Quebecoise

A la claire fontaine, m'en allant promener J'ai trouvé l'eau si belle que je m'y suis baigné Il y a longtemps que je t'aime Jamais je ne t'oublierai C'est au pied d'un gros chêne que je m'suis reposé Sur la plus haute branche, le rossignol chantait Chante, rossignol, chante, toi qui a le cœur gai Tu as le cœur à rire, moi je l'ai à pleurer J'ai perdu ma maîtresse sans l'avoir mérité Pour un bouquet de roses que j'lui ai refusé Je voudrais que les roses fussent encore au rosier Et que le rosier même à la mer fut jeté Et moi et ma maîtresse dans les mêmes amitiés

Subjonctif passé[modifier le code]

Dans les paroles de la page, on lit "fut". Dans toutes les autres versions, on lit "fût". Or, pour la concordance des temps, je pense qu'il devrait bien s'agir d'un subjonctif passé, il manquerait donc l'accent circonflexe (deux fois) dans les paroles. Je n'ai pas modifié la page moi-même de peur d'une erreur.

chanson en laisse[modifier le code]

En quoi cette chanson est-elle une chanson en laisse ?

Il y a effectivement une faute : il ne s'agit pas d'une chanson « en laisse », mais « en laisses », « laisse » signifiant « couplet, groupe de vers des anciennes chansons de gestes » (Wiktionnaire § Nom commun 2, CNRTL onglet LAISSE2).
-- Laugiland (discuter) 29 février 2016 à 09:45 (CET)[répondre]
Erreur de ma part, j'ai voulu aller trop vite. En fait il s'agit bien d'une chanson en laisse comme l'explique le lien (que je n'avais pas vu, étant sur la page de discussion). Il suffit donc de suivre ce lien pour avoir la réponse à la question posée.
-- Laugiland (discuter) 29 février 2016 à 09:51 (CET)[répondre]

Partition[modifier le code]

Je tiens à préciser, en tant que musicien professionnel que la partie piano de la partition proposée est particulièrement chargée en erreurs d'harmonie (quintes parallèles, partie piano non indépendante de la mélodie, positions d'accords incorrectes...)

Il me semble qu'il faudrait savoir d'où sort cette version accompagnée. Si on l'a prise quelque part, il faudrait créditer, sinon, c'est un travail inédit. Marvoir (discuter) 2 juin 2019 à 16:23 (CEST)[répondre]

Sens caché[modifier le code]

Ce sens caché me parait bien suspicieux.

Niberto (discuter) 12 janvier 2016 à 23:53 (CET)[répondre]

À savoir : « Au Canada, au début de la Conquête anglaise, il s'agissait d'un chant de résistance codé[réf. nécessaire]. La claire fontaine était une métaphore du fleuve Saint-Laurent qui était alors bordé de chênes. « Je m'y suis baigné » signifie l'installation des Français dans la vallée du Saint-Laurent. La rose symbolise les Anglais et le rosier, l'Angleterre. L'amie (ou la maîtresse, selon les versions) représente la France que « jamais je n'oublierai. » (Voir la version dite « de tradition française » dans cet article).[réf. nécessaire] ».
Passage supprimé par Niberto, aucune source ne semblant venir étayée cette affirmation. --Cordialement. £e p$y £éon (discuter) 13 janvier 2016 à 10:19 (CET)[répondre]

Attestations anciennes ?[modifier le code]

L'article n'est pas très explicite sur les attestations anciennes de cette chanson. À toutes fins utiles, je signale ceci : « Origines retrouvées dans Brunettes ou petits airs tendres, recueil de C. Ballard (1704) ». (Page de Jean-Claude Autran sur Free.) Marvoir (discuter) 2 juin 2019 à 10:44 (CEST)[répondre]

En fait, les volumes 1 à 3 de ces Brunet(t)es sont sur Gallica et, si j'ai bien consulté les tables des matières, À la claire fontaine n'y est pas. Marvoir (discuter) 2 juin 2019 à 11:16 (CEST)[répondre]